Comment sortir de la culpabilité

Parce que la culpabilité nous ronge et nous prend beaucoup d’énergie, elle nous empêche d’agir à nouveau.

Toutes nos pensées vont aller dans cette énergie que nous allons continuer d’alimenter, alors que la solution serait l’humilité et l’acceptation « Oui, je me suis trompé, je suis désolé, je t’ai fait du mal  j’en suis conscient et j’en assume la responsabilité.» Tout comme la culpabilité envers soi-même,  je ne vais pas me flageller, car pendant ce temps-là je n’agis plus pour réparer, mais je continue d’aggraver cette erreur, je la maintiens en l’alimentant»

 

«Je me regarde moi au lieu de regarder l’autre quand je reste dans la culpabilité. »

Bert Hellinger

 

Que ce soit envers un autre ou soi-même,  il est donc préférable de sortir rapidement de la culpabilité pour mettre son énergie dans une solution. Au lieu de continuer à nourrir cette bête vorace qu‘est la culpabilité on peut reconnaître sincèrement son erreur et exprimer ses regrets, on peut aussi demander à l’autre ce qui pourrait le réconforter.

De qu’elle façon on peut réparer le mal qui a été fait ou le compenser ?

Non pas en cherchant à trouver précipitamment une solution de remplacement, pour se déculpabiliser, mais en acceptant et en reconnaissant sa part de responsabilité. Cela peut soulager un peu l’autre et soi-même. La reconnaissance est une sorte de potion magique. Alors que la culpabilité ferme ce potentiel, le fige et l’alourdit. Dans certaines ethnies, celui qui a commis un crime est accueilli chez la famille de la victime et si je ne me trompe pas c’est chez les Lakotas amérindiens des Etats-Unis.

Cette responsabilité de nos actes ouvre le potentiel d’action, d’avenir, de mouvement et de guérison. Bert Hellinger

  En Afrique du sud il y a une coutume similaire « l’Ubuntu »,  du verbe Buni « inventer, construire, mettre ensemble.» Ou aussi « je suis ce que je suis, grâce à ce que nous sommes. » Ubuntu permet d’aller au-delà de la vengeance, de la punition, de la victimisation de l’individu. Dépassant le concept occidental de justice punitive et expiatoire, il permet à l’ensemble du groupe social de progresser à partir d’une prise de conscience collective et d’un commun désir de regarder vers l’avenir.

 

« La responsabilité implique la conscience et l’acceptation de nos erreurs

et  mets l’énergie au service de la réparation,

de la créativité et de la réconciliation. » Ilona del Puesto

La responsabilité est une notion très peu apprécié de nos jours, on a pris dans nos sociétés occidentales l’habitude de rendre responsables les autres de nos déboires.

On est plutôt dans l’ère de la victimisation ! Victime de l’autre, du pervers narcissique (concept très en vogue ces dernières années).

La victime et le bourreau sont les proues de poupe du monde occidental !

Et pour cause cela évite de se remettre en question, de se poser des questions sur soi, sur sa propre part de responsabilité. Sur l’effet miroir que l’autre nous renvoie et surtout sur sa propre capacité d’agir. Sur le choix que l’on a en toute circonstance.

La responsabilité implique la capacité de reconnaître et d’accepter ses erreurs en premier lieu.

Alors c’est vrai que l’on vit dans une société où l’on prône le risque zéro et la responsabilité zéro. Une société basée sur l’accusation, la victimisation, les assurances, la protection, les procès à tout va pour des questions d’argent.

Mais ce n’est pas une raison pour l’appliquer au monde psychique et spirituel ! On peut etre conscient responsable et heureux!

Traduction Chercher la conscience dans le cerveau, c’est comme chercher dans une radio le présentateur  »

Et puis il y à une autre forme de culpablilité ,celle où on se sent responsable du malheur de l’autre,mais celle là plus insidieuse et difficile à decrypter…